18h30 - Au siège de l’Académie, 3 bis rue Richaud à Versailles
Cécile Coutin, petite-fille de Robert Coutin, l’un des maîtres de Germaine Richier, et Laurence Durieu, petite-nièce de la sculptrice, retracent le parcours fulgurant de cette artiste majeure du XXe siècle. Commencée dans un milieu terrien du sud de la France, son œuvre est présentée au MoMa à New-York, en 1959, année de la mort précoce de l’artiste, à 57 ans. Première femme exposée de son vivant au musée d’art Moderne de la ville de Paris, en 1956, Germaine Richier occupe une place incontournable dans l’histoire de la sculpture. Elle a inventé une nouvelle image de l’humain, créé un univers hors norme, jouant sur l’hybridation. Un art qui questionne la fusion du vivant et résonne fortement avec notre époque.
Cécile Coutin. Docteur en Histoire de l’art. Conservateur en chef honoraire du Patrimoine. Chargée du Musée d’Histoire contemporaine B.D.I.C., Universités de Paris, de 1972 à 1990 où elle a organisé de nombreuses expositions, puis responsable du fonds de maquettes de décors et costumes au département des Arts du spectacle, Bibliothèque nationale de France, de 1990 à 2013. Elle y a été commissaire de quelques expositions. Elle est membre titulaire de l’Académie de Versailles.
Née à Niamey, au Niger, en 1965, Laurence Durieu a grandi en Afrique, au Bénin, au Congo, en Côte-d’Ivoire. Diplômée d’un DEA en Économie du développement (Université Panthéon Sorbonne), elle entame une carrière de journaliste. Elle travaille sur l’œuvre et la vie de Germaine Richier, sa grand-tante, depuis une quinzaine d’années. Elle est l’auteur de la première monographie illustrée (hors catalogue d’expositions) consacrée à « Germaine Richier, l’Ouragane » (Fage Éditions), du roman graphique « Germaine Richier, la femme sculpture » (Bayard) et la co-auteur du film « Germaine Richier, la sculpture dans la peau ».