18h30 - Au siège de l’Académie, 3 bis rue Richaud à Versailles
21 juin 1786. Louis XVI, âgé de 32 ans, n’a jamais voyagé. Contre l’avis de ses plus proches conseillers, il décide de se rendre à Cherbourg. Que compte-t-il rapporter de ce périple dans un territoire qu’on prétend hostile ? Pourquoi traverser ces terres où vivent encore des sorcières et plane le souvenir des invasions
Vikings ?
Roi lettré qui pratique couramment plusieurs langues, il sait tout des navires et des monstres marins. Il est capable de dresser la carte de l’expédition autour du monde de La Pérouse, mais n’a jamais embarqué sur un bateau ni vu la mer. Bouleversé par le spectacle de ces eaux déchaînées et de ce peuple qu’il découvre enfin, il se met à rêver à une société plus juste.
Gérard de Cortanze nous offre un voyage poétique en terre normande, et nous fait découvrir un Louis XVI intime, humaniste, plus à l’aise avec les humbles que parmi ses courtisans : un Louis XVI comme on ne l’a encore jamais vu
Dans Le roi qui voulait voir la mer, il aborde un aspect peu connu du règne de Louis XVI : son voyage à Cherbourg en juin 1786. C’est le sujet de sa conférence.
Écrivain, dramaturge, éditeur aux éditions Albin Michel, membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, Gérard de Cortanze a publié plus de 90 livres, traduits en vingt-cinq langues. Parmi eux, de nombreux romans historiques (les Vice-Rois, prix du roman historique; Cyclone, prix Baie des Anges Ville de Nice ; Indigo, prix Paul Féval ; L’An prochain à Grenade prix Méditerranée ). Il a reçu en 2002 le prix Renaudot pour son livre Assam. Si l’ensemble de son oeuvre a pour thèmes de prédilection ses origines italiennes mêlées – vieille famille aristocratique piémontaise du côté du père ; classe ouvrière napolitaine du côté de la mère – une descendante directe de Frère Diable, dit Fra Diavolo –, on lui doit aussi plusieurs ouvrages sur l’automobile, il est le petit neveu de Charles de Cortanze vainqueur des 24 heures du Mans en 1937.