17h - Amphithéâtre Montgolfier - Hôtel de Ville
Parmi les grandes correspondansces privées du XIXème siècle, on cite volontiers celles de Tocqueville, Sainte-Beuve ou Mérimée. Avec 961 lettres, celle de François Guizot pourrait bien être l'une des plus abondantes et des plus riches. Originalité : elles ont été adressées par un père à sa fille aînée. Outre la communion de coeur et d'esprit qu'elle révèle, elle constitue un prodigieux document sur les aspects les plus divers de la vie publique et privée à Paris, en province et à l'étranger depuis le milieu de la Monarchie et jusqu'aux débuts de la IIIème République.
Catherine Coste, arrière-arrière-petite-fille de Guizot, fera revivre pour nous , à travers ces lettres qui témoignent d'un attachement exceptionnel entre un père et sa fille, une période importante de notre Histoire.