18 h 30 - Au siège de l’Académie
Depuis 1958, huit hommes ont porté le titre envié de chef des armées dans le cadre d'une République à contours monarchiques.
A l'exception du dernier élu, Emmanuel Macron, ils ont tous porté l'uniforme et cinq d'entre eux ont fait la guerre.
Quel que soit leur statut personnel avant d'être élu, ils ont enfilé la tenue de chef de guerre et de monarque nucléaire avec une délectation certaine (sauf Georges Pompidou). Seul le fondateur, le général de Gaulle était déjà entré dans l'histoire avant de pénétrer dans le palais de l'Elysée. Tous les autres y ont aspiré car le domaine de la guerre (et de la diplomatie), par sa dimension régalienne, donne au chef de l'Etat la possibilité de tutoyer l'Histoire. Le nouveau président n'échappe pas à ce désir.
Aborder la relation des présidents à la guerre et à l'armée ne peut se faire sans plonger dans une matière méconnue, - que le livre de Pierre Servent éclaire pour la première fois à partir de témoignages inédits: la relation étroite, intime, parfois volcanique... entre le chef des armées et ses grands subordonnés militaires.
Pierre SERVENT a été auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale et lauréat du German Marshall Fund. Après avoir été journaliste politique à La Croix puis au Monde, il sera porte-parole du ministère de la Défense et enseignant au Collège interarmées de Défense et à l’Ecole de Guerre. Spécialiste reconnu des questions de Défense et de Stratégie, il est depuis quelques années le consultant attitré de chaînes de télévision.
Auteur de nombreux ouvrages, il vient de publier aux Editions PERRIN :"Les présidents et la guerre: 1958-2017". Il est membre associé de l’Académie de Versailles et d’Île de France.
